Obépi-Roche 2012 : Enquête épidémiologique sur l'obésité et le surpoids en France

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Obépi-Roche 2012 : Enquête épidémiologique sur l'obésité et le surpoids en France

Aujourd'hui sont parus les résultats de la 6ième édition de l'enquête Obépi-Roche. Celle-ci est réalisée tous les 3 ans auprès de 20000 foyers et questionne les adultes de plus de 18 ans.

Selon cette étude, l'obésité touche en 2012 15% de la population adulte. Ceci correspond à un peu plus de 6,9 millions d'obèses, soit environ 3,3 millions de plus qu'en 1997. Elle montre cependant pour la 1ère fois une décélération de l'augmentation de l'obésité : en effet, elle n'est que de 0,5 % entre 2009 et 2012 alors qu’elle avait toujours dépassé 1 % sur la période de 3 ans séparant deux études.

Disparités sociales :
Cette tendance est valable pour les deux sexes, toutes les régions françaises mais on observe une diminution plus nette dans les foyers ayant des revenus moyens à élevés.
On note également des disparités dans les mesures des tours de taille : globalement celui-ci a augmenté, passant de 85,2 cm en 1997 à 90,5 cm en 2012. Il augmente plus pour les populations déclarant avoir des difficultés financières. Ce sont elles qui ont également le plus de complications liées à l'alimentation et notamment de problèmes de diabète.

Disparité liée au sexe :
D'après cette enquête, l'obésité augmente plus rapidement chez les femmes et reste plus fréquente chez elles (15,7%) que chez les hommes (14,3%), notamment chez les 18-25 ans (+89% contre +62% chez les hommes).

Disparités régionales :
L'enquête ObEpi 2012 confirme les disparités régionales en métropole avec des différences notables entre Nord & Sud : 21% dans le Nord-Pas de Calais, région la plus touchée, et 11% en Midi-Pyrénées. De même qu'entre Est & Ouest : 18% en Alsace contre 12% en Bretagne.

Cette édition 2012 a permis de recueillir de nouvelles données en étudiant notamment la relation entre précarité sociale et obésité ou entre excès de poids et quelques complications jusqu'alors peu étudiées telles que les apnées du sommeil et l'incontinence urinaire.

Les conclusions de cette étude ne peuvent qu'inciter à poursuivre les efforts de communication et de prévention pour informer et éduquer les personnes touchées afin de les aider à prendre au mieux en charge leur problème de surpoids.

L'étude est à consulter sur le site :_http://www.roche.fr/portal/roche-fr/obepi_2012_ et à télécharger dans son intégralité sur ce même site.

Par expérience, je tiens à préciser que tout le monde peut, en étant aidé et informé, améliorer la qualité de son alimentation et ceci quelquesoit son budget. Au-delà de la perte de poids, ce travail fait d'ailleurs souvent faire des économies !

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