Si 85% des ménages estiment que la manière dont ils se nourrissent influence leur santé, seulement 26% affichent un comportement alimentaire guidé par cette motivation.
"Le rôle des facteurs nutritionnels dans la prévention et le déterminisme de nombreuses maladies chroniques (maladies cardio-vasculaires , diabète, cancers, ostéo-porose, mais aussi certaines pathologies digestives, ostéo-articulaires, thyroïdiennes, dermatologiques, neurologiques (déclin cognitif) est aujourd'hui scientifiquement avéré" selon le Pr.Hercberg, président du Programme National Nutrition Santé (PNNS), Professeur de nutrition (université Paris 13) et Directeur de l'équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Inserm/Inra/Cnam/Up13).
"Environ 1/3 des cancers les plus fréquents pourraient être évités grâce à la prévention nutritionnelle. Sur près de 300 études dans le monde, 80% confirment, par exemple l'effet protecteur et préventif des fruits et légumes contre les cancers" selon le professeur Hercberg.
Une étude américaine estime qu'une diminution de 3g/j de sel dans l'ensemble de la population réduirait de 60 000 à 120 000 le nombre annuel de nouveaux cas de maladies coronariennes, de 32 000 à 66 000 celui des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et de 54 000 à 99 000 les infarctus du myocarde par an.
par ailleurs, de nombreuses études ont montré une association entre la consommation de poissons gras et un risque de démence plus faible.(travaux de l'INRA)
Source : Hors série - Novembre 2016 - L'infirmière Magazine.
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