Retrouver son poids de forme et surtout le garder...
La perte de poids est une démarche à long terme ce qui veut dire que les habitudes mises en place seront à garder tout au long de la vie ! Du coup, la route est longue et il est possible que la motivation fluctue...
J’entends parfois en consultation : « je ne comprends pas, je ne suis plus motivée pour appliquer vos conseils comme au début ».
Alors, si vous vous retrouvez dans ces quelques mots, cet article est pour vous.
La motivation, qu’est-ce c’est ?
On peut voir la motivation comme le fait d’avoir l’énergie de mettre en place et de changer les choses pour atteindre son objectif.
Bien définir son objectif
Souvent les personnes viennent me voir en énonçant un problème, la raison pour laquelle elles veulent changer.
Il est intéressant de comprendre pourquoi c’est un problème et donc de le transformer en OBJECTIF.
Où voulez-vous aller ? Comment vous serez, qui s’en apercevra, qu’est-ce que vous ferez de plus qu’aujourd’hui, comment ce sera, qu’est-ce que ça changera … ?
Décider de changer
C’est le résultat d’un équilibre entre un malaise ressenti et l’espoir d’être mieux. Il faut souvent les deux pour se décider à changer.
Ex : j’ai déjà perdu quelques kilos, je me sens bien mieux, je remets mes habits d’avant. Je voudrai pourtant perdre encore, je ne suis pas encore à mon poids de forme mais je n’y arrive plus…
A ce moment-là peut-être que le malaise est trop faible ou que le bénéfice n’est plus assez important, l’engagement pour continuer à changer est moins fort.
Ex : il faudrait que je perdre 30 kilos et je suis invitée tout le temps, hier on est allé à la pizzeria, je n’y arriverai jamais…
Ici l’espoir est trop faible (ou obstacle, frein trop important), le changement est jugé insurmontable et on baisse parfois les bras.
Ainsi, je vous conseille de bien identifier les bénéfices que vous en retirerez et vérifier que cela compte dans votre vie. Par ailleurs, relativisez les craintes, obstacles et freins.
- La frustration, la privation, la restriction et la culpabilité sont des obstacles à la mise en place d’habitudes durables.
- Vous faites ce que vous POUVEZ et c’est déjà très bien !
- Votre corps change tout le temps, vous avez tous les jours l’occasion de bien faire à nouveau.
- Les situations que l’on ne maîtrise pas complètement, les « rechutes » font parti du processus d’apprentissage, servez-vous en pour avancer.
- Le plaisir alimentaire est tout de même peu de chose dans la vie en général. Réapprendre à sentir, goûter au moment des repas est une voie d’amélioration pour le remettre à sa place. A côté de cela, identifiez les autres plaisirs de la vie qui comptent pour vous.
Retrouver de l’énergie
La force que nous mettons dans nos actions pourrait être amoindrie par:
- une lutte perpétuelle contre un comportement (ex : non, je n’irai pas craquer sur ce chocolat). Si vous repérez cela, cherchez : à quoi cela vous sert-il ?
- une contrainte trop forte: est-il possible de la diminuer ?
- le développement de nos résistances : la phrase qui commence par « Oui, mais … ». Ça, c’est la phrase clé qui montre que vous résistez… La proposition qui vous est faite ne vous convient pas, alors passez à l’offensive : proposez une solution qui vous convient, à vous. Soyez innovant ! Cherchez ce qu’il vous faut pour avancer. Qu’est-ce qui peut vous aider ?
Par contre, nous pouvons retrouver de l’énergie grâce à :
- La satisfaction de nos besoins fondamentaux ou si l’on s’en approche. Ainsi, je vous pose la question : en quoi votre démarche d’améliorer votre alimentation satisfait-elle vos besoins ? (respect de votre corps, de votre santé, retrouver confiance en vous, montrer l’exemple à vos enfants… etc. ?).
- Prendre du recul par rapport à nos pensées négatives et cultiver les pensées positives !
- Notre estime de nous-mêmes : cela se cultive, s’entretient !
Vous pouvez vous entraîner à accumuler de petites satisfactions (exemple : je suis arrivée à équilibrer mon repas de midi et mon petit déjeuner, je me suis lancée et j'ai cuisiné une recette avec du poisson ...)
- Vous avez des connaissances, sur votre propre fonctionnement. Quand vous arrivez à avancer, qu’est-ce que vous faites de plus ? En quoi est-ce différent lorsque vous réussissez ?
- Osez vous affirmer, savoir dire non quand cela rejoint le respect de vos besoins.
- Identifiez les personnes qui vous aident !