DIETECOM 2012 - Vitamine D et K

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Conférence Atelier DIETECOM 2012 : "Vitamine D et K en pratique" - PARIS

Le 22/03/2012
Intervention en conférence lors du salon DIETECOM des jeudi 22 et vendredi 23 mars 2012 à la Faculté de Médecine Paris Descartes, au sein de l'Atelier "Vitamine liposolubles, nouvelles promesses santé" organisé par la société LESIEUR.

Le salon DIETECOM s'est tenu les jeudi 22 et vendredi 23 mars 2012 à la Faculté de Médecine Paris Descartes .
"Dans une époque ou la diversité des messages et des canaux de diffusion obscurcissent aussi les informations nutrition-santé à destination des professionnels, DIETECOM, 1er salon leader de l'information nutritionnelle, réunit des spécialistes du domaine, afin d’informer, d’échanger et de former".
Source: www.dietecom.fr


Ce congrès organisé sur 2 jours s'articulait autour de conférences, d'ateliers et d'exposants. 

 
Mon intervention:  le 22 Mars 2012 à 14h, dans l'atelier "Vitamines Liposolubles: nouvelles promesses santé" animé par la société LESIEUR. 

Devant un public de 180 personnes environ, j'ai présenté un topo sur les "Vitamines D et K en pratique", aux cotés du professeur FRIEDLANDER et du Dr SOUBERBIELLE qui présentait les résultats des dernières études sur la vitamine D, avec un focus plus particulier sur ses bénéfices en terme dl'immunité, et d'Elisabeth PAIS-DA SILVA de la société LESIEUR qui nous exposait une étude réalisée sur l'enrichissement d'huile ISIO4 en vitamine D.

Un résumé de mon intervention est disponilble ci-dessous:



Abstract "VITAMINE D et K EN PRATIQUE", Patricia PERRIN, Dietecom Mars 2012.

La vitamine D
Si on connait depuis plus d’un siècle le rôle essentiel de la vitamine D comme anti-rachitique, un grand nombre d’études récentes mettent en lumière son importance dans bien d’autres domaines : tonus musculaire (douleurs musculaires, chute et fracture chez la personne âgée), système immunitaire (lutte contre virus grippe…), cancers (notamment du sein)…

Or il a été largement démontré que
les ¾ de la population située dans l’hémisphère nord manquaient de vitamine D
.
En cause ?
• une faible exposition au soleil
• de faibles à très faibles apports alimentaires en vitamine D
• un besoin accru pour certaines populations et dans le cadre de pathologies diverses,
• des troubles de l’absorption intestinale
• la prise de médicaments induisant des carences vitaminiques sur le long terme…

Concrètement, comment assurer ses apports en vitamine D ?

 

-La principale source de vitamine D est endogène :

La prévitamine D3 est produite dans les couches profondes de l’épiderme sous l’effet des UVB : Il suffirait de courtes expositions au soleil 3 fois par semaine pour assurer la production d’une quantité maximale de vitamine D3. Pourtant dans les faits, la quantité produite de façon endogène est souvent insuffisante car soumise à de nombreux facteurs (lieu de vie, conditions climatiques, conditions d’exposition au soleil, pigmentation de la peau, âge, etc).
 

 


-La voie alimentaire doit permettre de compléter les apports en vitamine D à hauteur de 10 à 50% des besoins.
En France les ANC* en vitamine D et les AMT** définis par l’AFFSA en 2001 visent à garantir un apport suffisant en vitamine D, sans risque d’hypervitaminose : une grosse partie de la population française peine à atteindre les 2/3 de ces ANC… dont les valeurs sont jugées beaucoup trop basses par bon nombre d’experts français et européens.
A ce propos les Etats-Unis et le Canada viennent de tripler les ANC en vitamine D, fin 2010.

 

:

Pour se procurer de la vitamine D par voie orale, 4 possibilités

1°) Via des aliments contenant naturellement de la vitamine D
(poissons gras et huiles dérivées et en moindre quantité : produits laitiers, œufs, champignons) – l’apport quotidien est insuffisant d’autant qu’il y a une perte à la cuisson.
2°) Via des aliments enrichis en vitamine D: déjà systématique dans les laits infantiles depuis 20 ans, l’enrichissement en vitamine D reste très peu répandu en France (quelques produits laitiers et laits végétaux, huiles végétales ISIO4…), bien que la règlementation européenne l’autorise depuis 2006 pour l’ensemble des denrées alimentaires, sous réserve de respecter les limites maximales autorisées.
3°) Via des compléments alimentaires disponibles en libre-service et en pharmacie, dosés selon les AJR (Apports Journaliers Recommandés).
4°) Via des médicaments , sous des formes concentrées en D2 ou D3 disponibles en pharmacie et sur prescription médicale, pour les cas d’insuffisance ou de carence avérée en vitamine D, et en traitement ou en prévention chez les sujets à risque.

Nombreux sont les spécialistes en Europe qui plaident actuellement pour une complémentation systématique des populations à risque, surtout entre octobre et Mai, en particulier les enfants jusqu’à 5 ans, les femmes de plus de 45 ans, les seniors et les personnes obèses. 
 
Les nouvelles allégations santé validées pour la vitamine D ces dernières années par l’EFSA (Croissance et développement des os et des dents de l'enfant, fonctionnement du système immunitaire, fonctionnement musculaire, division cellulaire, risque de chute et de fracture) devraient aider à sensibiliser le grand public et les professionnels de santé sur les risques d’un manque chronique de vitamine D.

La Vitamine K 
La VITAMINE K est connue pour ses propriétés coagulantes et anti-hémorragiques mais elle intervient aussi dans le processus de minéralisation osseuse : elle réduit le risque de fractures, en particulier chez les femmes ménopausées qui ont un risque important d’ostéoporose.

La vitamine K se présente sous 2 formes principales :
vitamine K1, d’origine végétale, que l’on trouve dans les légumes verts à feuilles et dans les huiles de colza,soja et olive
vitamine K2, d’origine bactérienne, que l’on trouve dans quelques aliments (poulet, jaune d’œuf, foie de bovin , produits fermentés) mais surtout dans le côlon humain puisqu’elle est produite par les bactéries intestinales.

Les ANC relativement bas sont généralement largement couverts par l’alimentation, sans risque de surdosage, sauf pour les personnes sous anticoagulant qui doivent veiller à ne pas trop augmenter leur consommation de vitamine K. Après une prise d’antibiotique ou de certains médicaments et dans les cas d’alcoolisme, la vitamine K peut être nettement diminuée, mais les cas de carences sont exceptionnels et assez ciblés:
individus souffrants d’un défaut d’absorption, femmes enceinte ou allaitantes, nouveaux-nés ou encore sujets âgés souffrant d’ostéoporose.
L’EFSA a retenu 3 allégations pour la vitamine K1 : « Maintien de la structure osseuse, coagulation et système sanguin. » mais des recherches en cours pourraient prochainement montrer d’autres propriétés de la vitamine K notamment en prévention de certains cancers.


*ANC : Apport Nutritionnel Conseillé
** AMT : Apport Maximal Toléré

 

 

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